Faire converger activités économiques et progrès social avec un mode de vie respectueux des ressources

Manger sainement, respirer, avoir accès à l‘eau potable sont des besoins essentiels et fondamentaux que la commune se doit de préserver et auxquels nous devons toutes et tous avoir accès.

Nous proposons une alternative crédible pour éviter que le problème du manque d’eau ne ressurgisse chaque année. Nous souhaitons que les agriculteurs puissent poursuivre leurs activités sereinement alors que les convoitises sur les terres sont de plus en plus importantes. Nous voulons produire localement de la nourriture de qualité qui ne doit pas être un luxe laissé aux plus aisé·es.

Ambitions pour Gap propose de faire converger activités économiques et progrès social dans une vision de long terme pour notre territoire. Nous développerons des nouveaux champs d’activités et donc d’emploi au sein de notre « ville en transition ».

Alimentation en eau de la ville : une priorité

Dans l’objectif premier de santé des populations, nous diversifierons enfin la ressource en eau de la ville.

Nous municipaliserons la gestion de l’eau afin de maîtriser la qualité, l’égal accès et le prix de ce qui est notre bien commun. Dans l’objectif premier de santé des populations, nous travaillerons à la diversification de l’alimentation en eau. De plus, nous veillerons à une meilleure gestion de cette ressource : recherche des fuites, renouvellement et entretien du réseau, récupération de l’eau de pluie.

Développer une cuisine municipale de grande qualité

Nous mettrons la cuisine municipale sous gestion directe pour alimenter les écoles, les crèches, les Ehpad municipaux mais également les repas livrés à domicile avec des produits locaux, bio en plus grande proportion, et de qualité. La commune travaillera avec les agriculteurs du bassin gapençais selon un cahier des charges prédéfini sur la qualité des produits. Cela permettra l’éducation à la santé par l’alimentation : visites publiques et scolaires des exploitations agricoles et plus généralement du circuit de l’alimentation.

Avec ce nouveau mode de production, nous viserons aussi la diminution du prix moyen des repas.

Nous mettrons également fin aux plastiques et autres perturbateurs endocriniens connus dans les circuits de production et de livraison.

Maintenir et développer les jardins familiaux

Nous penserons les quartiers d’habitation en intégrant dans tout projet des oasis de verdure. Nous permettrons au plus grand nombre de produire localement leurs fruits et légumes. Ces espaces participeront à créer du lien social dans les zones urbanisées.

Protéger nos terres agricoles pour anticiper l’alimentation de demain

Cette anticipation répond à l’objectif premier de santé des populations. Elle permettra à Gap d’être garant du maintien d’exploitations agricoles, de limiter la spéculation foncière.

A terme, nous envisageons par exemple de créer une ferme communale qui complète le réseau d’agriculteurs locaux pour alimenter la cuisine municipale, former aux métiers de l’agriculture, revaloriser le statut d’agriculteur.

Un atout économique et une augmentation du pouvoir d’achat

La nécessité d’anticiper les besoins en énergie et d’en limiter le coût pour les habitant·es implique de relocaliser au maximum la production d’énergie.

Pour cela nous proposons :

  • de développer des solutions innovantes de production locale d’énergies renouvelables,
  • de développer des solutions de stockage de l’énergie,
  • de diminuer les consommations d’énergie, en particulier dans les bâtiments publics.

Créer de nouvelles activités autour des énergies renouvelables et du recyclage

Nous donnerons une vraie place à l’innovation et au développement des alternatives permettant à Gap de s’inscrire comme « ville en transition ».

Ces nouvelles activités créeront de l’emploi et des nouvelles ressources. Elles pourront s’appuyer sur le milieu associatif et nous proposerons aux associations d’Insertion par l’Activité Economique (IAE) et aux entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) de s’inscrire dans cette démarche.

Améliorer le niveau de vie de tous les Gapençais·es

Nous mènerons des actions et des projets communaux visant à améliorer le bilan énergétique des ménages avec comme objectif la réduction du coût du chauffage (aide à l’isolation), la réduction des coûts liés aux déplacements (en favorisant des alternatives à la voiture individuelle), l’amélioration de la collecte et du traite- ment des déchets pour en diminuer le coût, en développant des mécanismes de collecte d’eau de pluie pour réduire la consommation en eau potable.

Impulser la création d’une université de l’environnement

En nous appuyant sur les atouts locaux (montagne, eau, énergie solaire) et en développant des débouchés directs dans l’emploi, nous proposerons de devenir la référence universitaire pour se former aux métiers de la filière « verte ». Ainsi, nous favoriserons l’émergence de nouvelles entreprises et donc de perspectives d’avenir pour les jeunes du territoire. En nous appuyant sur les différentes ressources documentaires de la ville et du département, le Conservatoire botanique national alpin, le Parc national des Écrins, la Cinémathèque d’images de montagne... nous ferons de cette formation un point central de la re- cherche dans le domaine de la transition écologique.

Développer le compostage en milieu urbain

Nous créerons des aires de compostage partagées dans tous les quartiers. Nous encouragerons leur implantation dans les logements individuels, les immeubles ou les lotissements. Le compost ob- tenu sera notamment valorisé par le service des espaces verts ou encore dans les jardins partagés.

Consommer mieux et recycler

Nous soutiendrons les initiatives citoyennes, associatives ou privées rompant avec la logique « extraire, fabriquer, consommer, jeter ». Nous encouragerons de nouveaux modes de consommation en favorisant le prolongement de la durée d’usage des produits via la réparation et la réutilisation des composants (ressourcerie/recyclerie avec des lieux d’échange de savoir-faire et de connaissances permettant les réparations, avec des locations possibles d’appareils qui servent peu souvent).

Nous poursuivrons systématiquement les auteurs de dépôts sauvages ou les incivilités en la matière, notamment les jets de détritus depuis les véhicules.

Nous installerons des poubelles plus nombreuses et permettant le recyclage dans les espaces de vie.

Avec le réchauffement climatique, il est urgent de remettre des arbres et des espaces de verdure en ville afin notamment de permettre l’amélioration de la qualité de l’air et le maintien d’une certaine fraîcheur. Le rôle de l’arbre sera revalorisé, en évitant aussi le bitume sur de grands espaces. Aucun pesticide ou autre fongicide ou fertilisant non bio ne sera utilisé dans la gestion des espaces verts communaux.

Créer une serre communale pour nos espaces verts

Nous créerons cette serre écologique avec des plantes diversifiées et adaptées à notre climat afin de ne plus avoir à acheter des plantations souvent produites très loin. Ces plantes produites localement (pas de transport) seront reproductibles d’une année sur l’autre (limitation des coûts d’achat).

Cette serre sera également « solidaire ». Un partenariat entre le service des espaces verts et des dispositifs de réinsertion professionnelle sera envisagé.

Etablir un « permis de végétaliser »

Nous permettrons la création de potagers dans les espaces publics ou le fleurissement des façades et des trottoirs. Le détenteur d’un permis de végétaliser aura la possibilité de planter sur un espace public défini avec la mairie et s’engagera à respecter l’espace alloué, à partager les fruits et/ou légumes cultivés, à utiliser des variétés maraîchères, mellifères et favorisant la biodiversité, à ne pas recourir à des pesticides et à veiller à l’esthétique et à l’entretien des plantes et supports.

Mettre le Conservatoire botanique au coeur du choix des plantes de notre ville

Dans nos différentes actions de « végétalisation de la ville », nous nous appuierons sur l’expertise du Conservatoire botanique dans le choix des espèces, le conseil et l’apprentissage pour les Gapençais·es souhaitant agir. Ce partenariat permettra également de valoriser le Conservatoire botanique, un des plus beaux au monde, de coupler son rayonnement scientifique avec le volet touristique.

Les îlots de chaleur

L’îlot de chaleur, c’est l’écart de température entre la ville et la campagne proche. Il est particulièrement perceptible la nuit en raison d’une plus grande difficulté à restituer la chaleur accumulée en journée du fait de son stockage sur les surfaces verticales (bâtiments) et horizontales (chaussées, parkings...).

Il est possible de réduire les effets de l’îlot de chaleur urbain en utilisant des matériaux de couleur claire, ou en ayant recours à la végétalisation des espaces urbains (parcs, arbres, façades, toitures) ainsi qu’à l’eau (bassins, noues, fontaines, jets, brumisateurs).